Fondatrice de l’école de yoga Yama au début des années 2000 puis de l’école de formation d’enseignant Ayam en 2015, Vanessa a su transformer les défis imposés par la crise sanitaire en partageant le capital social de l’école avec les enseignants de son équipe ayant traversé toutes les aventures de la transformation par l’intelligence collective pour créer en 2021 une (véritable) entreprise libérée. Cette aventure est au cœur de l’expérience de l’école, un yoga en soi, largement aussi nourrissant que la pratique sur le tapis. Avec deux sites et une antenne à Paris, 20 enseignants dont 11 associés et plusieurs centaines d’élèves Yama continue un développement organique et cohérent qui incarne, par sa structure même, le yoga, mais surtout continue de nourrir profondément ceux qui y travaillent. Outre la formation, AYAM a développé un espace dédié à l’accompagnement des personnes et des organisations qui souhaitent développer des processus régénératifs à la fois pour eux-mêmes, pour leurs organisations (/leurs relations) mais aussi pour la Planète. Ce sont les accompagnements que Vanessa propose sous le nom de TRIPLE ECOLOGIE. AYAM permet aux outils du yoga de devenir des moyens d’action concrète dans la société civile pour construire un monde plus cohérent, basé sur une expérience intérieure vivante et alignée.
Règles de fonctionnement du groupe de supervision
Les règles du groupe sont instituées pour offrir un cadre protecteur à chaque membre du groupe afin de lui permettre de libérer sa puissance personnelle. Il s’agit d’un contrat relationnel entre superviseur et participants pouvant donner lieu à des ajustements après régulation. Elles sont égales entre elles et peuvent faire l’objet d’une confrontation par les membres du groupe ou le superviseur. Ce cadre a également comme objectif de servir de modélisation pour le coaching d’équipe.
1 – REGLE D’ASSIDUITE ET DE PONCTUALITE Chacun s’engage à être présent pendant les journées de supervision. A son arrivée dans le groupe, chaque personne s’engage pour 5 journées consécutives. A la fin de ces 5 journées, la personne peut faire le choix de quitter le groupe ou de continuer au sein du groupe de supervision, l’engagement est alors permanent. Pour quitter le groupe il suffit d’annoncer son départ à la séance précédente. Chaque absence ou retard prévu devra faire l’objet d’une information au groupe. La personne absente s’informe de ce qui s’est passé. En cas d’absence, la journée de supervision est due. Cette règle est là pour renforcer les frontières du groupe et faciliter l’inclusion et l’engagement
2 – REGLE DE CO-RESPONSABILITE Chacun est partie prenante dans la réussite de ses objectifs. Cette règle est là pour limiter la relation fusionnelle entre le superviseur et les membres du groupe. En cas d’absence à une journée chacun s’informe de ce qui s’est passé dans la journée.
3 – REGLE DE REACTIVITE ET DE RESTITUTION Chacun s’engage à dire ce qui lui convient ou pas à propos du contenu et du processus. Cette règle est là pour éviter les non-dits ou les secrets dans le groupe sur son fonctionnement. Elle permet, alors, de les traiter, d’avancer et de favoriser l’inclusion et la réintégration de l’énergie.
4 – REGLE DE CONFIDENTIALITE ET DE DISCRETION Chacun s’engage à ne pas nommer ses élèves ou ses pairs extérieurs et à ne pas faire état ou utiliser à l’extérieur du groupe des situations vécues par les membres du groupe. Chacun peut communiquer sur son vécu ou sa progression pédagogique. Cette règle permet de se sentir en confiance et traiter des situations professionnelles difficiles.
5 – REGLE DE NON-DEVALORISATION Ce groupe est un lieu d’expérimentation et d’apprentissage. Chacun a le droit de ne pas savoir avant de savoir, et de ne pas comprendre avant de comprendre. Chacun s’engage à la vigilance sur son attitude vis à vis des autres membres du groupe afin de favoriser la pédagogie blanche.
Règles largement inspirées du modèle créé par Nicolas Shilfarth et Serge Eskenazi de JBS, formateurs et superviseurs de coachs.